août 2025

 


Nombre de fois à la salle: 17

Poids: 88,5 k


Je suis un peu plus allé à la salle qu’en juillet mais cela reste fort peu: pour de moins bonnes raisons que des vacances: une blessures et un virus… Faisons cliché mais « je vais reprendre en septembre » et j’espère que ce sera mieux (et plus.)  sinon, on peut dire que mon corps s’est affiné: j’ai surtout perdu du muscle. Évidemment, une semaine de canapé à marcher le moins possible, ça n’aide pas à rester en forme.


jugement


 in petto 

(ou pas)

érables


Souvent, nous ne retenons des érables que les rougeoiements de printemps et d’automne, mais ils ont bien d’autres grâces. J’adore tout particulièrement la forme des feuilles qui parfois ressemblent à de petites mains griffues qui tente d’accrocher ce que le vent fait passer à leur portée… 

provocation



Discrète, presqu’invisible, mais je sais que c’est là… Oui, oui, je ne pouvais pas ne pas acheter ces chaussettes.

 

uniforme

 


Si je devais porter un uniforme, Dieu m’en garde, ce serait un uniforme de marin. Je passe mes étés en marinières, mes hivers en pulls marins et en caban, parce que je trouve cela beau, pratique, solide, confortable et qualitatif. Ce qui m’évite d’avoir à chercher à remplacer, ce qui est toujours un enfer parce qu’il n’y a jamais ce que je veux quand je veux et si par hasard oui mais alors pas à la bonne taille… Et puis, le marin, c’est chic. Cristobal Balenciaga et Yves Saint Laurent s’en sont inspiré, l’ont revisité et c’est une caution mode qui me suffit amplement.

photo

 


En réalité, je prends toujours la même photo. Je n’ai aucune technique, juste un appareil photo dont j’ai appris à me servir sur le tas, il y a déjà bien longtemps. (Mon premier appareil date d’avant l’invention du numérique et je suis resté fidèle au même modèle.) Et je travaille quasiment toujours avec les mêmes réglages, le même objectif et le même résultat : un détail net, beaucoup de flou et un sujet qui sort volontiers du cadre.

la barbe

 


Toute ma vie, sans le savoir, j’ai dû être destiné à être un DILF. Je ne vois pas d’autre explication au fait que depuis que j’arbore une barbe blanche, et vous savez que je ne suis pas fishing for compliment, pas un jour ne se passe sans que je ne reçoive des louanges relatives à cette pilosité blanche qui ne me rajeunis pas le moins du monde, alors que, lorsque je portais la même en brun, cela ne suscitait que la plus grande indifférence. Certes, ce n’est point pour plaire aux autres, mais parce que je m’aime bien ainsi, mais si j’avais deviné plus tôt l’engouement, peut-être aurais-je laissé pousser plus tôt ?

silences

 


L’autre jour, j’ai pris le métro sans mon casque parce que j’étais accompagné et j’ai vraiment souffert du bruit que font les gens. La courte promenade dans le centre ville n’a rien arrangé. C’est totalement épuisant. (Vraiment, ce casque avec fonction anti-bruit, c’est l’un des meilleurs investissements que j’ai faits.) Si j’ai appris à aimer la nuit au fil des insomnies, ce n’est pas « le monde de la nuit » qui m’indiffère royalement, mais ce calme des dernières heures quand presque tout le monde dort, qu’il y a, enfin, pour quelques heures, le silence, ou du moins le calme. 

Mapplethorpe



Toujours, j’ai aimé les photos. Regarder des photos. En faire aussi, mais moins. Mapplethorpe est une immense inspiration pour moi. J’apprécie plus que tout son style extrêmement classique, toujours parfaitement net et cadré (et donc totalement à l’opposé des photos que je fais qui comportent toujours de grandes zones de floues et tendent toujours à couper le sujet, ne me faites pas dire que j’essaye de faire comme lui, je n’en serait pas capable.)




Plus que ses photos de fleurs si populaire jadis ou ses portraits de plus ou moins connus, ce sont ces images pornographiques que je trouve fascinantes. Queer, elles sont dérangeantes, explorent des univers que nous n’avons pas nécessairement envie de voir. (Je lui dois d’avoir vu mon premier fist fucking et je n’étais pas prêt.) 




Mais il y a toujours cette perfection, cette élégance des noirs et blancs, des nuances de gris, une composition parfaite qui met en valeurs les détails… Oui, la pornographie peut être de l’art. L’exhibition d’un sexe masculin, une scène de bdsm ou le fétichisme peuvent être montré avec une crudité qui interpelle mais un style qui fait que nous pouvons voir, regarder et nous dire que c’est beau. Et c’est éminemment politique parce que ça remet un peu notre jugement en question la façon dont les choses sont montrées.

accidents…

 


La vie est remplie d’accidents, dans lesquels on se blesse, on se fait mal. Mais on s’en remet le plus souvent. Heureusement quand on est un maladroit comme moi, qui passe son temps à tomber, à faire et dire ce qu’il ne faut pas au mauvais moment. Notez que, cette fois, c’était un piège, un authentique traquenard: des travaux et pas d’éclairage, moi qui ne suis déjà pas très équilibré (dans tous les sens du terme), comment vouliez-vous que j’en réchappe? Ma cheville foulée et ma dignité survivront, cette fois encore.

lunettes


Sans elles, je suis complètement perdu. Au point que quand je les cherche, je dis que je cherche mes yeux. Elles sont la dernière chose que je retire et la première que je mets. C’est parfois très compliqué pour enfiler des hauts étroits, je ne devrais acheter que des cols bateau et des cardigans. Oui, comme certains garde leurs bijoux ; leur maquillage ou leurs chaussettes, je peux garder mes lunettes pour faire l’amour. Histoire de savoir avec qui je suis.

objectifs

 


J’ai toujours eu des problèmes de dos. Longue histoire version courte : j’ai les pieds creux, donc je suis trop cambré, donc je ne sais pas rester debout longtemps sans avoir mal. La seule chose qui me soulage, c’est la musculation. Dès que j’en fait, ça va mieux, quand j’arrête, après quelques mois les soucis reviennent. Et depuis des années, c’est cela ma motivation première pour aller m’ennuyer en salle et ça le reste.


Je ne suis pas une vraie gym queen, désolé de vous décevoir et vous n’allez pas constater des progrès plus ou moins fulgurants. Parce que je n’ai franchement pas le courage et qu’être content de ce qu’on a sans se fixer des objectifs inatteignables et décourageants est une philosophie qui me va très bien.


striptease

 

-La nudité ? 

-Oui, non, peut-être, je ne sais pas.

-Ça fait des vues, tu sais !


(livre) audio

 


Ne comptez pas sur moi pour avoir un avis dans le débat « est-ce qu’un livre audio compte dans le nombre de livres lus ? » qui agitent certaines communautés de lecteurs parce que la question ne m’intéresse pas. (La question du nombre de livres lus. Dont on pourrait demander le nombre de pages, l’interligne voire dresser des équivalences tant qu’on y est : un Marcel Proust lu vaut combien d’Amélie Nothomb ? etc. C’est un faut débat, ridicule, qui ne devrait même pas intéresser les lecteurs.) Pour moi, c’est juste un accès différent au texte. L’audio n’a pas ma préférence parce qu’il n’implique pas, pour moi, la même capacité de concentration.

 

Mais je me suis quand même offert la recherche du temps perdu en audio. Parce que je connais déjà le texte et que je peux me laisser porter par la lecture (d’André Dussollier pour l’instant) qui enchante mes journées et surtout mes séances de sport en salle qui sont l’une des choses les moins intéressantes de l’univers. C’est une lecture autre, plus fragmentée, dans laquelle je ‘accroche à une petite phrase, une scène ou une pensée bien précise, plutôt qu’à l’ensemble de l’œuvre qui égaye ma journée, la rend plus belle et plus intéressante. Et encore une fois je me dis « qu’est-ce que c’est beau la recherche ! qu’est-ce que c’est intéressant, profond et, parfois, juste ! »

cicatrice

 


Philippe Katherine a envahi Bruxelles sous forme de grands personnages roses, sympathique et plutôt rigolos. Rigolos? Jusqu’à ce qu’on aperçoive la cicatrice. 



insomnies

 


Y a t’il chose plus détestable que s’entendre dire que c’est important de bien dormir et que vraiment nous devrions… Comme si l’insomnie était un choix et comme si nous le faisons par amour du matin miracle ou masochisme effréné. Certes, nous apprenons à vivre avec, à gérer, à profiter des moments à nous, seuls dans la nuit, dans la ville, qui sont toujours un peu magiques si nous mettons l’angoisse de l’épuisement qui se profile.


Clairement, j’aimerais mieux dormir, mais je fais les siestes recommandées par la Faculté et c’est aussi assez merveilleux de se couper du monde qui s’agite, lui laisser vivre sa vie, lui tourner le dos.


perte/gain

 


Je voulais juste rester chez moi, lire des romans, boire des litres de thé. En lieu et place je dois perdre mon temps à gagner ma vie et je ressens beaucoup plus la perte que le gain, hélas…


trois anneaux

 


Je n’aime pas mes mains. C’est pour ça que je ne porte pas de bague en dehors de ces trois anneaux que je ne quitte jamais, que j’arbore peut-être plus pour des raisons sentimentales qu’esthétiques depuis plus de vingt ans. 

À Vrai dire, cette bague est comme mes lunettes, elle fait partie de moi, je ne me reconnais pas sans elle.

parfums

 


Mes meilleurs selfies sont ceux qui montrent mes flacons de parfum. Ils en disent plus sur moi que mon visage ou mon corps. Certains en déduiront peut-être que j’ai des personnalités multiples et l’idée n’est pas totalement pour me déplaire.


Est-ce que de toute façon, chaque photo n’en dit pas plus sur le photographe que sur l’objet photographié ?

automne, es-tu là?


 Des fleurs qui se fanent, brunissent, sèchent, des feuilles qui commencent à joncher le sol, une lumière qui commence à se réchauffer, à jaunir et se dorer, j’ai beau tenter de le nier mais il semble que l’automne soit en train de s’installer, en douce, en profitant de l’absence de ceux qui sont encore en vacances. (Et je trouve cela bien désolant : j’anticipe le froid avec lequel j’ai un vrai problème et commence instinctivement à me recroqueviller, me ramasser sur moi-même en pensant à mes chauds pulls marins...) 

bras

 


Mon collègue Xavier me dit que je prends des bras… C’est possible, même si je ne pense pas et qu’en réalité je m’en fiche un peu de mes bras. Je suis mal fichu des bras (hyperlaxité du coude) donc je fais juste attention à ne pas me blesser. Mais la musculation fait plutôt du bien. Certes après certains exercices, je souffre un peu mais ma vie quotidienne s’est plutôt améliorée. Et, ça, c’est une vraie satisfaction.

t-shirt...

 


Certains quand ils retirent leur chemise ont un costume de superhéros. Moi, j’ai un t-shirt de chat serial killer qui fait semblant de ne pas avoir fait une grosse bêtise. Parfois, dans la vie, il faut savoir choisir son camp. Je suis team chats !

cimetières

 


C’est sans doute un vieux fond de romantisme qui me fait tant aimer les cimetières, mais je trouve que ce sont de merveilleux refuges, plein de calme, de verdures et de monuments. J’ai de la chance, je vis tout près de l’immense cimetière de Bruxelles, 38 hectares, c’est vraiment très grand et aéré, où je découvre constamment de nouveaux points de vue, au rythme des saisons.




Personnellement, je ne trouve pas la présence des morts angoissante ou pesante, au contraire, la perspective de la fin de toute chose aide à relativiser notre propre importance et celle de tout ce qui nous ennuie si fort à l’instant présent. Dans le fond, l’idée de la mort allège un peu la vie et pousse à en profiter. Quant aux défunts, peut-être sont-ils contents de recevoir une visite ?


(im)pudeurs

 


Les vestiaires de salle de sport donnent lieu à des scènes un peu cocasse. Il faut voir certains gaillards avoir soudain des émois de pensionnaires XIXème siècle tout juste échappées du couvent ou les avaient enfermés leurs parents au moment de se déshabiller. Ce sont des contorsions infinies pour se préserver derrière le drap, la mine penaude, et cela va parfois jusqu’à la douche prise en slip. C’est absolument ridicule, et assez mignon si on aime le genre vierge effarouchée, je suppose.

Moi, j’ai zéro pudeur. Enfin, je veux dire que me mettre nu me semble la chose la plus naturelle du monde, la plus évidente, lorsqu’il est question de se laver et de changer de vêtements. Nous sommes tous fait pareils, même si beaucoup sont plus gâtés que moi à bien des égards, mais ne refaisons pas le couplet des complexes, je suis certain que vous le connaissez aussi bien que moi.

NB : Je dis souvent en riant que je fais du sport avec pour but de devenir une bombasse et d’ouvrir un compte onlyfans, mais en vrai, non.  (Je ne juge pas du tout les créateurs ou consommateurs de contenu de la plateforme, mais sans moi, merci.) Je ne pourrais pas faire de la pornographie pour un milliard de raisons à la fois psychologiques et philosophiques, mais être à poil, si je trouve que l’image est jolie, ou si je me trouve pas mal dessus, ça ne me pose aucun problème. (Je ne suis pas en train de dire que cette photo qui illustre est une œuvre d’art non plus.) 


x

vaisselle

 

J’ai une vraie passion pour la jolie vaisselle, surtout quand elle est bleue et blanche. En ce moment, je fais une véritable fixation sur Royal Copenhagen. Mon amour du Danemark où je rêve de retourner n’y est peut-être pas totalement étranger. Mais le côté très classique, mais pas aussi guindé que celui des grands services de table français, tout de suite plus imposants, est la principale raison.  J’aime la grandeur, mais je sens bien que ce n’est pas tout-à-fait fait pour moi.

Je pourrais à la limite dire que je me fiche de ce que je mange si c’est dans de la jolie vaisselle, mais ce ne serait pas très honnête puisque j’achète surtout de la vaisselle pour le thé et que je suis très difficile lorsqu’il est question de thé. Les gens qui ont vu ma tête après avoir tenté de me présenter un sachet Lipton dans un mug savent.


blog

 

Quand on a un blog, on ne se sent pas légitime pour poster. On se dit qu’on doit essayer d’être sérieux, d’avoir quelque chose à dire, peut-être pas de très profondément philosophique, mais au moins un peu utile et pratique. Sur les réseaux, les gens ont beaucoup moins de souci. Ils se montrent, plus ou moins mis en scène, plus ou moins filtré et ça leur suffit bien comme ça. Et les gens adorent ça. Les comptes à selfies ont un succès fou. Dans le même temps, les blogs continuent de chuter et dégringoler parce que lire n’intéresse pas grand monde, ça prend beaucoup trop de temps.




Je n’en ai pas d’aigreur ou de rancœur, mais une petite frustration.  Clairement, ici, je voulais faire un blog photo avec très peu de texte, comme on ferait des stories sur les réseaux mais je ne peux m’empêcher de. Je suis un verbeux. Est-ce que j’éprouve une pointe d’envie ? Oui. Pas par rapport au succès, plutôt parce que je ne me fais pas plaisir et n’ose dans le fond pas être facile. (Sans même parler d’être racoleur.) 


Et le pire, c’est que dans le fond, mon attitude ne génère pas nécessairement beaucoup d’échanges. Donc sachez que quand nous dialoguons sur les différentes plateformes, oui, ça me fait plaisir et c’est intéressant.


performance

 


Parfois, je vais à la salle et je suis… déçu ? mécontent ? pas ravi du moins de ce que j’ai fait, parce que j’aurais pu faire plus, mieux, plus dur. Être plus performant. Et puis je me souviens que je dois être content de moi parce que j’y suis allé, même sans envie, que j’ai fait quelque chose, même si c’est le minimum et que ce n’est pas mieux que rien, c’est bien et puis c’est tout.


Et je parle de la salle, mais c’est valable pour tout. Pourquoi se mettre autant la pression, se laisser faire par une société qui nous demande l’impossible (et ne nous propose bien souvent rien qui nous intéresse en échange, d’ailleurs) alors qu’on a déjà fait les choses bien, parfois de son mieux. En vrai, on se porterait tous beaucoup mieux sans réseaux sociaux, sans séries en streaming et sans magazines de mode, au fond d’un béguinage avec notre thé, notre plaid, des chats et des livres…


barbe blanche

 

Jadis, il y a eu des essais non convainquant de barbe. C’est maintenant qu’elle est blanche que je l’apprécie et que j’ai envie de pousser un peu plus l’expérience. Notez que ce fut pareil pour les cheveux : j’ai cessé de les teindre lorsque j’ai eu mes premiers cheveux blancs. Hélas, c’est beaucoup moins satisfaisant que la barbe.  Ça reste du gris, poivre et sel, assez insatisfaisant, ce qui explique la tonte…


Notez que je ne suis pas le seul à bien aimé, ma cote de popularité est sérieusement en hausse depuis que j’ai laissé pousser. Ce qui m’étonne un peu, même si je trouve que ça me va bien, je n’aurais pas cru que la couleur plairait dans la mesure ou c’est quand même le coup de vieux assuré. Il faut croire que les vieilleries ont aussi leurs charmes. Et c’est plutôt une bonne nouvelle, non ?


PAL

 

Ma PAL n'arrête pas de grandir. En mode un peu groupie. Le truc, c'est que j'aime bien les gens intelligents. (À défaut de l'être vraiment moi-même et, non, ce n'est pas de la fausse modestie, juste un regret.)

longchamp

 


En principe, je n'aime pas les logos, je trouve ça vilain et vulgaire. Et puis j'ai craqué pour un sac longchamp qui affichait la marque en grand. Oui, je suis un peu gêné de sortir avec dans la rue...

selfie

 


Avec l’âge, j’apprends… à m’accepter. M’aimer serait vraiment un terme trop fort. Ce serait bien, mais je n’en suis pas là. Je suis toujours choqué de voir les comptes à selfies où les gens sont en mode « je me kiffe tellement » et un peu envieux. Après, oui, ce blog sera probablement un blog à selfie parce que je ne suis pas à une contradiction près…

 

Avec l’âge parce que, à force, on s’habitue et parce qu’on apprend à voir ce qui va encore bien, parce qu’on est plus détaché aussi, qu’on se fiche de plus de choses, qu’on assume un peu plus.


noir & blanc

 

De plus en plus, j’ai du mal avec les couleurs. Je l’ai vraiment réalisé, mis le doigts sur mon malaise, en regardant un journal télévisé où se télescopaient plusieurs images, toutes extrêmement saturées. Je ne sais pas quel est la société qui faisait l’habillage du truc, mais les images d’actualité affichées, le décor du plateau et les intervenants trop éclairés faisaient un tout passablement agressif. Comme je vis en ville, j’affronte aussi quotidiennement des enseignes, des panneaux d’affichage, l’éclat métallique des voitures, le sens aléatoire de la mode de certains passants…


Tout cela est bien épuisant, ne trouvez-vous pas ? C’est en partie pour cela que j’opte pour le noir et blanc ici. Même si cette opposition tranchée peut être assez dure. (L’image qui illustre, même en noir et blanc, n’a rien de reposant.) Peut-être devrais-je apprendre à travailler les dégradés de gris. Peut-être en hiver quand la lumière est moins dure ? Peut-être que les brumes de novembre se prêteront mieux à des images plus douces ?


à la gym

 


Jour des jambes. (Et des fesses, mais je les montrerai une autre fois, si vous voulez bien.) C’est ce que je préfère travailler en fait. Même si je suis limité parce que je suis fragile du dos. Signe de l’âge, j’avais facilement des résultats, mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, c’est… Plus compliqué.

nouveau départ

 


Un blog en noir et blanc. Pas un blog bis. Un blog plus personnel, plus intime. Avec zéro influence et rien à vendre. Juste parce que je n’ai pas/plus envie de partager sur les réseaux sociaux, d’être pris dans un algorithme, des comparaisons, une course/compétition, des règles de bonne conduite et une censure idiote qui n’autorise pas la vue d’un sexe mais laisse le racisme et le sexisme s’exprimer.