Mapplethorpe



Toujours, j’ai aimé les photos. Regarder des photos. En faire aussi, mais moins. Mapplethorpe est une immense inspiration pour moi. J’apprécie plus que tout son style extrêmement classique, toujours parfaitement net et cadré (et donc totalement à l’opposé des photos que je fais qui comportent toujours de grandes zones de floues et tendent toujours à couper le sujet, ne me faites pas dire que j’essaye de faire comme lui, je n’en serait pas capable.)




Plus que ses photos de fleurs si populaire jadis ou ses portraits de plus ou moins connus, ce sont ces images pornographiques que je trouve fascinantes. Queer, elles sont dérangeantes, explorent des univers que nous n’avons pas nécessairement envie de voir. (Je lui dois d’avoir vu mon premier fist fucking et je n’étais pas prêt.) 




Mais il y a toujours cette perfection, cette élégance des noirs et blancs, des nuances de gris, une composition parfaite qui met en valeurs les détails… Oui, la pornographie peut être de l’art. L’exhibition d’un sexe masculin, une scène de bdsm ou le fétichisme peuvent être montré avec une crudité qui interpelle mais un style qui fait que nous pouvons voir, regarder et nous dire que c’est beau. Et c’est éminemment politique parce que ça remet un peu notre jugement en question la façon dont les choses sont montrées.

2 commentaires:

  1. Anonyme8/24/2025

    Le talent photographique peut tout se permettre

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    1. Je pense que beaucoup trop de gens pensent avoir du talent…

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