De plus en plus, j’ai du mal avec les couleurs. Je l’ai vraiment réalisé, mis le doigts sur mon malaise, en regardant un journal télévisé où se télescopaient plusieurs images, toutes extrêmement saturées. Je ne sais pas quel est la société qui faisait l’habillage du truc, mais les images d’actualité affichées, le décor du plateau et les intervenants trop éclairés faisaient un tout passablement agressif. Comme je vis en ville, j’affronte aussi quotidiennement des enseignes, des panneaux d’affichage, l’éclat métallique des voitures, le sens aléatoire de la mode de certains passants…
Tout cela est bien épuisant, ne trouvez-vous pas ? C’est en partie pour cela que j’opte pour le noir et blanc ici. Même si cette opposition tranchée peut être assez dure. (L’image qui illustre, même en noir et blanc, n’a rien de reposant.) Peut-être devrais-je apprendre à travailler les dégradés de gris. Peut-être en hiver quand la lumière est moins dure ? Peut-être que les brumes de novembre se prêteront mieux à des images plus douces ?
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