Ne comptez pas sur moi pour avoir un avis dans le débat « est-ce
qu’un livre audio compte dans le nombre de livres lus ? » qui agitent
certaines communautés de lecteurs parce que la question ne m’intéresse pas. (La
question du nombre de livres lus. Dont on pourrait demander le nombre de pages,
l’interligne voire dresser des équivalences tant qu’on y est : un Marcel
Proust lu vaut combien d’Amélie Nothomb ? etc. C’est un faut débat,
ridicule, qui ne devrait même pas intéresser les lecteurs.) Pour moi, c’est
juste un accès différent au texte. L’audio n’a pas ma préférence parce qu’il n’implique
pas, pour moi, la même capacité de concentration.
Mais je me suis quand même offert la recherche du temps
perdu en audio. Parce que je connais déjà le texte et que je peux me laisser
porter par la lecture (d’André Dussollier pour l’instant) qui enchante mes
journées et surtout mes séances de sport en salle qui sont l’une des choses les
moins intéressantes de l’univers. C’est une lecture autre, plus fragmentée, dans
laquelle je ‘accroche à une petite phrase, une scène ou une pensée bien
précise, plutôt qu’à l’ensemble de l’œuvre qui égaye ma journée, la rend plus
belle et plus intéressante. Et encore une fois je me dis « qu’est-ce que c’est
beau la recherche ! qu’est-ce que c’est intéressant, profond et, parfois,
juste ! »
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